Elles sont réalisées pendant l’arrêt de travail, après plus de plus de 30 jours. Elles sont à l’initiative :

• du médecin traitant
• du médecin conseil
• du salarié
• du médecin du travail

Elle a pour objectif de préparer le salarié à son retour en poste et d’éviter le risque de désinsertion professionnelle.

Certains arrêts de travail imposent à l’employeur d’organiser une visite de reprise pour le salarié concerné. Celle-ci doit avoir lieu à partir du jour de la reprise ou au plus tard dans un délai de 8 jours après cette date. Elles sont obligatoires après :

• un congé de maternité
• une absence pour maladie professionnelle
• une absence d’au moins 30 jours pour accident du travail
• une absence d’au moins 60 jours pour maladie ou accident non professionnel.

L’employeur informe le médecin du travail, dès qu’il a connaissance du départ ou de la mise à la retraite de l’un de ses salariés ; de la fin d’exposition à un risque de l’un de ses salariés.

Selon les expositions du salarié au cours de sa carrière, le médecin organisera une visite de fin de carrière ou de fin d’exposition afin d’établir une traçabilité et un état des lieux, à date, des expositions à certains facteurs de risques professionnels.

S’il constate une exposition du travailleur à certains risques dangereux, le médecin du travail met en place une surveillance post-exposition ou post-professionnelle, en lien avec le médecin traitant.

A tout moment, en cas de difficulté particulière, une visite auprès du médecin du travail peut être sollicitée.

• A la demande de l’employeur : l’employeur est tenu d’informer son salarié, et le médecin du travail du motif de la demande. 
• A la demande du salarié : ce type de visite est soumise au secret médical. L’employeur n’est pas informé de la visite.